Publier sur son blogue : question de fréquence

Après avoir lu le billet « Blogue : la fréquence des publications », je me suis aussi questionnée à savoir :

            À quelle fréquence faut-il publier? Que signifie publier fréquemment?

 Un billet de Michelle Blanc semble dire que « fréquemment » n’est peut-être pas de publier tous les jours, mais au moins toutes les semaines. À mon avis, la solution n’est pas de chiffrer cette fréquence, mais viendrait plutôt de la conclusion de l’article :

« La pertinence et l’objectif d’affaire qui vous incite à bloguer, [sic] devraient vous le dicter. »

            Cette conclusion avance un élément primordial : le contexte. Il existe une multitude de blogues qui touchent un nombre incalculable de sujets et qui ont de buts différents. Ainsi, au lieu de prétendre que la publication journalière est néfaste comme l’article « Why Blog Post Frequency  Does Not Matter Anymore » d’Eric Kintz le déclare, il faudrait plutôt fournir aux blogueurs une série de questions les portant à réfléchir sur la fréquence de publication qui serait préférable pour le traitement de leur sujet et pour atteindre les buts qui les ont amenés à créer le blogue.

Des questions pertinentes à se poser pourraient être de l’ordre de :

• Quel est le niveau d’exhaustivité de mon blogue quant au(x) sujet(s) que je veux traiter? Si je veux être exhaustif, je devrai publier plus fréquemment que le blogueur qui ne cherche pas l’exhaustivité.
• Quelle est la longueur et la profondeur des articles à publier? Évidemment, plus les articles sont longs et demandent une réflexion approfondie, plus il sera difficile de publier souvent.
• Est-ce que le sujet que je veux traiter demande une fréquence de publication particulière? Par exemple, si critique des nouveautés littéraire, je devrai probablement publier plus fréquemment durant les périodes des sorties littéraires que durant d’autres moments de l’année.

La citation de Jean de la Fontaine utilisée dans l’article « Blogue : la fréquence des publications » résume aussi très bien ma pensée :

« Rien de sert de courir, il faut partir à point ».

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