La formation aux compétences informationnelles et les bibliothécaires

Dans un environnement où le web est de plus en plus présent dans le quotidien de la population, il est primordial que celle-ci développe des compétences informationnelles. La présence du web 2.0, avec ses qualités et ses défauts, ne fait que confirmer ce besoin de formation. Cette dernière affirmation s’explique de plusieurs manières, par exemple l’utilisateur doit davantage juger de la réputation et de la crédibilité d’une personne lorsque celle-ci lui transmettra une information, de même qu’elle doit savoir trouver un contenu précis malgré l’infobésité du web.

Dans ce contexte, une formation aux compétences informationnelles dès le plus jeune âge me semble essentielle. Actuellement, le programme de formation de l’école québécoise inclut la formation aux compétences transversales dont plusieurs de ces compétences sont d’ordre informationnel. Il serait donc possible de supposer que cet apprentissage reviendrait aux enseignants. Pourtant, ils ne sont pas formés pour cela, contrairement aux bibliothécaires qui ont les connaissances et les compétences pour le faire. Cette pensée n’est cependant pas encore adoptée partout. Pour mieux comprendre la situation, je vous invite à lire le billet de Gabriel Dumouchel.

Pour conclure, je crois que la formation aux compétences informationnelles est une voie porteuse d’avenir pour le métier de bibliothécaire, et ce pour tous les types de bibliothèques (scolaire, universitaire, publique, privée, etc.) Les bibliothécaires doivent fournir des efforts afin de faire leur place dans la culture du web, et ainsi, continuer de faire évoluer leur métier.

 

La formation aux compétences informationnelles et les bibliothécaires

La rumeur et le web social

  Le billet de blogue de Ronan Boussicaud « Comment naissent et évoluent les rumeurs sur les médias sociaux » explique, dans les grandes lignes, les phénomènes psychologiques et sociaux de la rumeur pour ensuite créer des parallèles avec ce phénomène au temps du web participatif.

                En ayant conscience de l’ampleur que peut prendre une rumeur avec le web 2.0, il devient primordial d’informer la population davantage sur les moyens de vérifier la véracité d’une nouvelle. Je suis d’accord avec monsieur Boussicaud lorsqu’il déclare que « les rumeurs circulant sur les médias sociaux font de plus en plus l’objet de vérification de la part des internautes » (Boussicaud, 2012). Cependant, je suis aussi d’avis, comme lui, que cela reste encore une minorité des internautes. La propagation d’une nouvelle aussi grosse et absurde que celle expliquant que les Minions étaient des cobayes d’expérience nazie en reste un triste exemple.

                Évidemment, aiguiser son sens d’analyse et son sens critique vis-à-vis d’une nouvelle (qu’elle soit sur le web ou non) n’est pas une compétence qui s’acquiert du jour au lendemain. L’expérience est certes un facteur déterminant dans cet apprentissage mais je crois que l’éducation a aussi un rôle à jouer dans ce processus. En ce sens, je crois que l’apprentissage de compétences informationnelles devient primordial dès les débuts scolaires d’un élève. Ce dernier sera ainsi outillé, tout au long de sa vie, à examiner une nouvelle information.

                Je vous invite à aller lire l’article monsieur Boussicaud. Même s’il est assez long, sa lecture en vaut la peine :

Boussicaud, R. (2015). Comment naissent et évoluent les rumeurs sur les médias sociaux. Repéré à http://www.psycheduweb.fr/comment-naissent-et-evoluent-les-rumeurs-sur-les-medias-sociaux/

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Usage éditorial uniquement, Pixabay

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